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IL PRESEPE > Presepi in Italia e nel mondo
Or, en ces jours-là, fut publié un édit de César Auguste, pour le recensement de toute la terre.
Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville.
Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s'appelle Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David,
pour se faire recenser avec Marie son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait enfanter s'accomplit,
et elle mit au monde son fils premier-né, l'emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.
Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et qui veillaient la nuit sur leur troupeau.
Un ange du Seigneur parut auprès d'eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de clarté, et ils furent saisis d'une grande crainte.
Mais l'ange leur dit: " Ne craignez point, car je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple une grande joie:
il vous est né aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ Seigneur.
Et voici ce qui vous en sera le signe: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche. "
Tout à coup se joignit à l'ange une troupe de la milice céleste, louant Dieu et disant:
" Gloire, dans les hauteurs, à Dieu! Et, sur terre, paix chez les hommes de bon vouloir! "
Lorsque les anges, s'en allant au ciel, les eurent quittés, les bergers se dirent entre eux: " Passons donc jusqu'à Bethléem, et voyons cet événement qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître. "
Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.
Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers.
Quant à Maire, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son coeur.
Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit.
Se, da un lato,alcuni studiosi sostengono che S. Francesco, tradizionalmente considerato l'inventore del presepio, ne avrebbe in realtà appreso la tradizione, già esistente in quel lontano 1200 in Provenza e in Linguadoca, dalla madre Pica, francese di Beaucaire, dall'altro è indubbio che il presepio provenzale del '700 e dell'800 debba molto alla tradizione italiana, e che il nome stesso di santons (la tipica figurina del presepio provenzale ottocentesco) derivi dal richiamo "santini, santini belli!", con cui i ragazzi lucchesi, giunti a Marsiglia per vendere le loro statuine di gesso, inizialmente non da presepio ma raffiguranti santi, imbonivano i compratori.
II presepio provenzale, di cui restano esempi nelle chiese di Marsiglia, Aix ed Avignone, si diffonde comunque non prima del Settecento, con caratteristiche che rivelano l'influenza del Barocco italiano, e l'utilizzo di manichini lignei, con viso e mani in terracotta o cera, anch'essi ripresi da modelli italiani; ancora più tardivamente entrerà nella consuetudine comune, con l'usanza di conservarlo in una sorta di bacheca di cartone o legno, analoga alla "scaffarata" siciliana.
Nello stesso periodo, grande diffusione ebbero anche le crèches parlantes et mécanisées, ricordo dei dramma liturgico medievale, una sorta di teatrino delle marionette di argomento sacro che, allogato in baracche e botteghe durante il periodo natalizio, riproduceva in vari quadri gli eventi collegati alla nascita di Gesù, concludendosi con l'immagine del Santo Bambino che si sollevava sulla paglia della stalla di Betlemme per benedire il pubblico.
Tanto gli allestimenti delle chiese e delle case abbienti, quanto le crèches parlantes, furono spazzati via dalla bufera della Rivoluzione Francese; bisognerà attendere il Concordato tra Pio VII e Napoleone Bonaparte, perché l'usanza del presepio possa tornare a rifiorire.
Agli inizi dell'Ottocento un figurinaio, Jean Louis Lagnel, da origine al santon, statuina di argilla cruda ricavala da uno stampo, a basso costo, accessibile a tutte le borse: compare per la prima votla alla Fiera di Natale del 1803, a Marsiglia, e segna l'inizio della diffusione del Presepio anche nelle famiglie più umili.
Inizialmente, Gesù Bambino non é un santon: per molto tempo, infatti, i figurinai rifiuteranno di rappresentarlo in argilla, continuando con l'uso di modellarlo in cera, per sottolineare la distanza che separa l'uomo dalla divinità.